Préparation

1. Faire chauffer l’huile végétale. (J’aime en prendre un peu plus pour ce plat car je trouve plus facile de faire dorer le dindon ensuite). Jeter dans l’huile les graines de cumin et laisser grésiller pendant 15 secondes puis ajouter les oignons, la pâte d’ail au gingembre et les piments rouges. Faire cuire le tout de 5 à 7 minutes à feu moyen-fort.
2. Ajouter les tomates, le sel, le cumin, le poivron rouge et le curcuma en poudre. Laisser cuire 10-12 minutes ou jusqu’à ce que le mélange se détache de la poêle et laisse suinter’ de l’huile. (Ne pas raccourcir cette partie, c’est elle qui fait le tari!)
3. Ajouter la poitrine de dindon et faire dorer de 3 à 5 minutes à fort. Il faut que la poêle soit bien chaude lorsque vous y mettez la viande pour la saisir afin que l’humidité reste prisonnière à l’intérieur. D’après mon expérience, c’est l’étape cruciale pour préparer ce dindon tadi wala que d’emprisonner l’humidité et le goût!
4. Ajouter l’eau, mélanger, couvrir et laisser mijoter doucement 20 minutes.
5. Ajouter le paprika et la coriandre, servir sur un lit de riz. Régalez-vous!

Étape supplémentaire :

6. Léchez-vous les doigts et flotter dans un état comateux d’origine alimentaire ….

  Notes : Il n’y a pas de traduction littérale pour tari, mais la plus approchante pourrait être bouillon épicé, et il est absolument extraordinaire lorsqu’il est bien fait. Parfumé par un mélange d’épices de type masala et avec la viande, c’est le plat réconfortant par excellence pour une fraîche journée d’hiver. L’idée du tari semble être une habitude très sud-asiatique – on le retrouve parfumé au tamarin dans le Sud de l’Inde, de citronnelle dans les soupes thaïes et de sauce de poisson dans le pho vietnamien, mais de quelque soit la région, il vous réchauffe presque toujours l’âme.